Rechercher dans ce blog

Extrait d'Ars Magnesia


Ce n'est que la première ébauche et  il risque d'avoir plusieurs changement. Mais comme promis voici un extrait de ce que j'ai écrit. Si vous avez des commentaires autant positif que constructif, envoyez les moi par e-mail (alex.boily@live.ca) plutôt qu'en commentaire. De cette façon, je pourrai m'informer davantage sur votre point de vue.

Bonne lecture

......Chapitre 6 La crise


J'ai ouvert les yeux et j'étais dans une petite pièce toute blanche, couché dans un lit. Je me suis levé pour constater qu'il y avait aussi un bureau avec un ordinateur et une grande commode avec un miroir. En arrivant devant le miroir, je me suis rendu compte immédiatement que j'avais quelques cicatrices au visage. Je mis la main dessus pour réaliser qu'elles me faisaient encore mal. Avec évidence, elles étaient encore jeunes. C'est en réalisant que je ne savais pas comment j'avais eu ses blessures que j’ai compris que j'avais perdu la mémoire. J'étais incapable de me rappeler qui j'étais, où j'étais ou même quel âge j’avais. La seule et unique chose que je savais était que j'étais dans une pièce vide, sans fenêtre, sans vie. Plutôt confus et affligé d’une violente migraine j'ai pris la décision de me recoucher dans le lit.
Je me suis réveillé je ne sais trop combien de temps plus tard. C'était complètement impossible de savoir quel heure il pouvait être puisque la luminosité de cette pièce restait toujours la. En me réveillant, je me suis assis sur mon lit, toujours un peu confus sur la personne que j'étais. Lorsque je fermais les yeux je voyais des images, mais très peu de ses images faisaient du sens. C'est comme si mon cerveau était incapable de classer l'information qu'il recevait.
En me frottant les yeux question de me concentrer davantage, un vieil homme est entré dans la pièce. Cet homme me disait sans aucun doute quelque chose, mais encore une fois je n'avais aucune idée de qui il était.
- Bonjour Darren! Comment vas-tu?
 Lorsqu'il prononça mon nom, je me suis rappelé que c'était bel et bien le mien. De plus, je me rappelais que j'étais Recherchiste pour la NAZA, mais aucune autre information n'est apparu dans mon esprit. Toutefois, étant donné que cet homme n'avait pas l'air très dangereux, j'ai décidé de lui répondre honnêtement:
- Physiquement plutôt bien, mais mentalement je ne me rappel presque de plus rien alors pourriez-vous me dire qui vous êtes?
- Je m'appelle Georges mais on ne se connait pas depuis très longtemps. Je vais te laisser te reposer, tu devrais retrouver la mémoire peu à peu. Tu as été frappé solidement à la tête pendant un accident de voiture alors c'est normal que tu es des trou de mémoire. Ne panique pas, tout devrait revenir en place bientôt!
Sans dire un mot de plus, il est sorti par la porte qui s'ouvrit sans même qu'il la touche. Curieux de savoir toutes les informations dont je me rappelais plus, j'ai décidé de le poursuivre. Toutefois, ma course c'est terminé assez rapidement puisque la porte ne voulait pas ouvrir devant moi. Je ne sais pas où était le détecteur de mouvement, mais j'étais incapable de le trouver. Étant donné que j'étais plutôt faible, je n'ai pas persisté davantage. Il était fort probable que la porte était tout simplement fermé informatiquement. Sans perdre plus de temps, j'ai donc écouté la seule personne que je connaissais et je me suis mis au lit à nouveau.
*                 *                 *
Pendant ce temps, ma femme était à genou devant mon corps inerte. Complètement détruite d'avoir appris ma mort dans les derniers jours, elle ne faisait que pleurer. Afin de la soutenir dans sa perte, Guenaël avait passé énormément de temps avec elle. Connaissant lui aussi la douleur de perdre la personne de sa vie, il essayait de la consoler du mieux qu'il le pouvait malgré qu'il savait très bien qu'il ne pourrait rien faire. Lui aussi, lors du décès de ça femme, il était complètement inconsolable.
De son côté, Guenaël était aussi complètement démoli. Après avoir perdu sa femme 4 mois plus tôt, il venait tout juste de perdre son meilleur ami qui était devenu pendant les derniers mois ça seule famille. Malgré qu'il essayait de remonter le moral à Gabriella, il était tout autant bouleversé qu’elle. En quelques mois, la mort avait emporté la majorité de ses raisons de vivre.
En quelques jours, ils avaient donc organisé mes funérailles ensemble essayant de rendre les derniers souvenir de moi le plus beau possible. Étant donné que j'était une personne plutôt aimable, énormément de personnes se sont présentées à mon exposition. Beaucoup de policier était venu soutenir Guenaël qui savait très bien l'importance que j'avait dans son cœur.
Toutefois, malgré la tristesse qui frappait dans le coeur de Gabriella, un mystère rôdait toujours dans son esprit. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi je me trouvais sur la route en plein milieu de la nuit le soir de ma mort. Après avoir mené une enquête dans les appels téléphoniques et même dans mes e-mails, elle ne comprenait toujours pas qu'est-ce que je faisais là-bas. Le plus étrange encore, c'était que tout ceci c'était produit la nuit d'une des plus belle soirée que nous avions vécus ensembles. Plus son enquête avait avancé, et plus elle commençait à croire que tout ceci était volontaire. Elle en avait parlé à Guenaël puisqu'il était policier, mais selon lui tout n'était que coïncidence. Toutefois, malgré cet opinion, Gabriella continuait de penser que quelque chose d'anormal c'était passé ce soir là. Jamais, pendant les années que nous étions ensemble, elle n'était pas au courant des endroits où j'allais.
Sans trop savoir si elle essayait de ce convaincre de cette idée pour mieux passer à travers le deuil, elle restait énormément affecté par ma mort. Que tout ceci soit volontaire ou non, il était évident que j'étais maintenant mort. Mon corps était maintenant étendu devant elle, sans vie, sans espoir...
*                 *                 *
De mon côté, je me suis réveillé à nouveau quelques temps plus tard. Encore une fois, j'étais incapable d'estimer combien de temps j'avais pu dormir. Toutefois, je commençais à trouver de plus en plus désagréable le fait de ne plus me rappeler de ma vie. Déterminé à bien découvrir qui j'étais, je me suis assis sur mon lit, les deux mains sur la tête et je me suis mit à réfléchir. De nouveau, j'étais capable de voir des images lorsque je fermais les yeux. Je voyais une femme que je trouvais plutôt séduisante. Étrangement, j'avais beaucoup d'image d'elle dans mon esprit. Tout à coup, je la revis dans un robe de marié. Il était donc évident que c'était ma femme. En réalisant ceci, je me suis alors rappelé qu'elle s'appelait Gabriella. Lentement, la relation entre elle et moi devint de plus en plus clair. Un grand nombre de moment réapparut dans mon esprit. Peu à peu, toute notre histoire revint dans ma mémoire et mon cœur ce gonfla d'émotion. Bien que je n'avais aucune idée depuis combien de temps je pouvais être ici, j'avais le goût de la voir, de la sentir collé contre mon corps.
Ensuite, les souvenirs de mon ami Guenaël revint eux aussi. Chaque pièce de ma vie se dévoila dans ma tête chacun leur tour. Comme si chaque pièces m'aidaient à me rappeler de la suivante. La sensation était très étrange. C'est comme quand on a un blanc de mémoire vous savez? Je voyais beaucoup d'image sachant très bien que je connaissais leur signification, mais j'étais incapable de m'en souvenir et puis tout à coup, je comprenais tout.
En un seul instant, toute l'histoire de ma vie défilait dans ma tête. De mon enfance à mon adolescence, passant par la connaissance de Gabriella, suivit de notre mariage jusqu'à mon accident d'automobile. En réalisant la raison de cet accident, mes yeux devinrent gros comme des boules de quille et ma mâchoire tomba par terre. Complètement bouleversé, je me suis levé du lit et je me suis mit à frapper dans la porte le plus fort que je pouvais en criant:
- SORTEZ MOI D'ICI!!! JE VEUX RETOURNEZ CHEZ MOI!! SORTEZ MOI D'ICI!!
Après à peine quelques secondes, la porte s'ouvrit devant moi et Georges apparut derrière elle. Il mit sa main sur mon épaule puis dit:
- Calme toi Darren, je dois te parler. Allez va t'assoir sur le lit nous allons discuter un peu.
Sachant très bien que cet homme n'avait rien de méchant, je l'ai écouté bien que tout ceci ne faisait pas mon affaire. Je n'avais pas le goût de discuter, je voulais simplement partir chez moi et oublier tout ce qui s'avait passé. Je voulais simplement revenir avec ma femme. C'est pourquoi dès que je me suis assis sur mon lit, j'ai ouvert le bouche en premier question de mettre les choses au clair:
- Georges je sais que j'avais accepté votre offre, mais après mûre réflexion je ne veux plus faire parti de votre groupe. J'aime beaucoup ma femme, à vrai dire c'est ma raison de vivre alors je ne veux pas la quitter. J'aime de loin mourir bientôt auprès d'elle que de vivre plus longtemps sans sa présence. Alors s'il vous-plait oublier notre entente et renvoyer moi chez nous. D'accord?
- Je comprends ton désarrois mon cher Darren, j'ai vécu la même chose que toi. Toutefois nous ne pouvons plus revenir en arrière. Tu n'existes plus maintenant dans le monde de te femme Darren.
- Comment je n'existe plus?! Je suis ici en ce moment, vous n 'avez qu'à me renvoyer chez moi et on en parle plus!
- Ce n'est pas si simple Darren... Tu te rappels de l'accident que tu as pris en partant pour New York? Et bien c'était notre façon de te faire parvenir dans notre groupe. En fait, c'était un accident que nous avions planifier dans le but de te faire mourir. Pour faire parti de Ars Magnesia, tu ne peux pas avoir une identité dans la société alors nous avons simulé un de tes décès. Comme tu sais, nous avons certaines capacités impressionnantes alors nous avons fait une copie de ton corps que nous l’avons laisser dans l'accident. Nous avons pris ton corps et l'avons amené ici, dans notre base centrale. Alors même si tu voulais aller voir ta femme, tes funérailles ont déjà eu lieu et tout le monde croit que tu es mort. Je suis désolé Darren
- QUOI!? Vous rigolez? Vous-êtes en train de me dire que je suis condamné  à resté ici toute ma vie pendant que tout le monde croit que je suis mort? Vous m'aviez jamais averti de ce que vous alliez faire, vous n'avez pas le droit! Ramenez moi chez nous! Utilisez votre soit disant magie!
- Désolé Darren mais nous ne pouvons rien faire, finit par répondre Georges en ressortant par la porte
- Vous ne partirez pas comme ça! Je veux revoir ma femme! Laissez moi sortir!, dis-je en frappant de toute mes forces dans la satané porte qui ne voulait toujours pas ouvrir.
Complètement bouleversé et frustré de ce que venait de m'apprendre Georges, je me suis mit à tout détruire ce qui était dans ma chambre. J'ai tiré ma chaise dans la porte, déchiré mes oreillées, tiré les tiroirs du bureau dans le mur, arraché les portes de la commodes, etc. En quelques minutes, j'avais utilisé toute l'énergie qui était en moi pour détruire tout ce que je pouvais d'Ars Magnesia. Le bureau, le lit et la commode était en pièces. Lorsque tout fut terminé, je me suis écroulé au sol pleurant toutes les larmes de mon corps. Je voulais tellement revoir ma femme, pourquoi est-ce que je m'étais embarqué dans ce foutu groupe? Je suis tellement stupide, personne de sain d'esprit aurait accepté de détruire toute sa vie pour se lancer dans le vide. Mais moi, idiot que je suis je l'avais fait. J'avais moi même balancé ma femme pour me ramasser ici, couché sur le sol en train de pleurer son absence. Après avoir brayer je ne sais trop combien de temps, j'ai finis par m'endormir par terre, complètement vide d'énergie.

2 commentaires:

  1. J'ai boucher les lignes que tu nous a fournis sérieux, c'est dans mes style de livre. J'ai bien hate de le lire en entier continue ses super.xxxx

    RépondreSupprimer